« AstroKatie » Mack à propos de la fin de tout
« Fondamentalement, les gens s’intéressent au cosmos » [traduction], a déclaré l’astrophysicienne Katie Mack dans une récente entrevue à la radio anglaise de Radio-Canada.
Si vous suivez les sciences dans Twitter, vous la connaissez sous le nom @astrokatie. Avec plus de 330 000 abonnés, l’astrophysicienne théoricienne Katie Mack vulgarise depuis plus de 10 ans des problèmes scientifiques complexes à l’intention de membres curieux du grand public.
« Jusqu’à quel point l’univers est-il grand? Combien y a-t-il d’univers?
Cela dépend de la définition de l’univers. Notre univers OBSERVABLE a un diamètre d’environ 90 milliards d’années-lumière, centré sur nous (parce qu’il y a une limite à la distance à laquelle nous pouvons voir). C’est ce que nous appelons souvent en pratique ‘l’univers’.
— Katie Mack (@AstroKatie) Le 19 janvier 2020
« Jusqu’à quel point l’univers est-il grand? Combien y a-t-il d’univers?
« Cela dépend de la définition de l’univers. Notre univers OBSERVABLE a un diamètre d’environ 90 milliards d’années-lumière, centré sur nous (parce qu’il y a une limite à la distance à laquelle nous pouvons voir). C’est ce que nous appelons souvent en pratique ‘l’univers’. »
Professeure adjointe à l’Université d’État de Caroline du Nord, Mme Mack est actuellement à l’Institut Périmètre pour un séjour de 6 mois à titre de boursière Simons-Emmy-Noether. Cette semaine, elle a fait partie des membres élus de TED en 2020, qui comprennent d’éminents penseurs, activistes, entrepreneurs et leaders.
Elle a récemment été invitée à l’émission Fresh Air de la radio anglaise de Radio-Canada, animée par Nana aba Duncan, pour parler de la matière sombre et de la désintégration du vide. Elle a raconté comment son intérêt pour la science a été nourri par sa mère. Elle a aussi parlé de son prochain livre, intitulé The End of Everything (Astrophysically Speaking) — traduit en français sous le titre Comment tout finira (astrophysiquement parlant) —, qui aborde 5 manières possibles dont l’univers pourrait disparaître.
« Les gens sont réellement fascinés par l’univers, dit-elle. Quand on arrive à en parler — en évitant d’employer uniquement du jargon — d’une façon qui permet aux gens de comprendre et de se sentir impliqués, cela suscite un grand intérêt.
« Fondamentalement, les gens s’intéressent au cosmos. » [traduction]
Pendant son séjour à l’Institut Périmètre, elle poursuivra ses travaux, qui se situent à la jonction de la théorie et de l’observation.
« Qu’est-ce que prédisent les équations? Que nous disent-elles sur la manière dont les choses devraient fonctionner dans le cosmos? Quelles sortes de télescopes ou d’expériences avons-nous pour tester ces théories? se demande-t-elle. J’essaie de travailler entre la théorie et l’expérimentation, dans l’espoir d’imaginer des façons originales de répondre à ces questions. » [traduction]
En mai prochain, Katie Mack prononcera à l’Institut Périmètre une conférence publique gratuite qui sera webdiffusée en direct; abonnez-vous à la liste d’envoi de l’Institut. La conférence sera également enregistrée et accessible dans YouTube.