Un cas quantique d’esprit commandant à la matière?
Des nouvelles recherches proposent une manière de vérifier si l’intrication quantique est influencée par la conscience.

L’intrication quantique est une notion contre-intuitive au point où Albert Einstein l’a qualifiée d’« effrayante » — et elle pourrait l’être encore davantage que ce qu’il croyait.
De nouvelles recherches menées par Lucien Hardy, physicien à l’Institut Périmètre, proposent une manière possible de vérifier si l’intrication quantique peut être influencée par la conscience.
Depuis des décennies, une expérience appelée test de Bell confirme ce qu’Einstein a décrit comme une « effrayante action à distance » : l’état d’une particule semble déterminer instantanément l’état de sa partenaire d’intrication, peu importe la distance qui les sépare.
Certains physiciens ont suggéré que les corrélations pourraient être influencées par quelque chose d’extérieur au monde physique connu, par exemple une force de conscience inconnue jusqu’à présent. Pour mettre à l’épreuve cette idée, M. Hardy a proposé un test faisant intervenir une centaine de personnes distantes les unes des autres de 100 kilomètres et reliées à des électroencéphalographes qui mesureraient leurs ondes cérébraless.
M. Hardy a déclaré au magazine New Scientist : « Si l’on observait une violation de la physique quantique en présence de systèmes pouvant être considérés comme conscients, qu’il s’agisse d’êtres humains ou d’autres animaux, ce serait absolument passionnant. » [traduction]
Lisez l’article paru dans New Scientist article, ainsi que l’article de Lucien Hardy publié dans arXiv.