Des faits fascinants à propos de la prochaine grande réalisation de la NASA
Le télescope spatial James-Webb jettera un regard neuf extraordinaire sur l’univers.
Depuis des décennies, le télescope spatial Hubble fournit à l’humanité un regard fantastique sur l’univers, mais il commence à atteindre ses limites.
Pour regarder encore plus loin dans le cosmos, la NASA lancera l’an prochain le télescope spatial James-Webb, 100 fois plus puissant que Hubble.
C’est un appareil d’une sensibilité et d’une complexité inimaginables, — un exploit qui « s’approche de l’impossible en génie » [traduction], dit Amber Straughn, scientifique de la NASA qui a prononcé plus tôt ce mois-ci une conférence publique à l’Institut Périmètre sur ce télescope.
Nous avons demandé à Mme Straughn de nous faire part de ses données favorites sur le télescope James-Webb, et nous en avons trouvé quelques-unes nous-mêmes. Les voici, ainsi que des vidéoclips de Mme Straughn qui explique certains des aspects les plus époustouflants du prochain grand télescope de la NASA.
Le télescope spatial James-Webb est si extraordinairement sensible qu’il pourrait détecter la signature thermique d’un bourdon sur la Lune (si jamais il y avait des bourdons sur la Lune).
Le télescope spatial James-Webb résulte d’une collaboration internationale de la NASA, de l’Agence spatiale européenne et de l’Agence spatiale canadienne. L’une des contributions canadiennes, le détecteur de guidage de précision, permet au télescope James-Webb de cibler des objets célestes avec une précision d’un millionième de degré.
Alors que le télescope spatial Hubble est sur une orbite relativement basse, à 570 km de la Terre, le télescope James-Webb sera à une distance de 1 500 000 km, au point de Lagrange L2, où il peut rester aligné avec la Terre en orbite autour du Soleil.
Amber Straughn explique pourquoi l’orbite du télescope James-Webb est si éloignée :
Le télescope spatial James-Webb sera capable de voir à quoi ressemblait l’univers lorsque les premières étoiles et galaxies ont commencé à se former, révélant l’univers tel qu’il était 250 millions d’années — ou même seulement 100 millions d’années — après le Big Bang.
Le télescope spatial James-Webb est plus grand qu’un terrain de tennis et a une hauteur de 3 étages. Sa surface réfléchissante est 7 fois plus grande que celle de Hubble. Le télescope est réglé pour des observations dans l’infrarouge.
Amber Straughn explique pourquoi le télescope spatial James-Webb est si grand :
Si l’on mesurait le pare-soleil du télescope spatial James-Webb de la même manière que nous mesurons la crème solaire que nous mettons sur la plage, son facteur de protection solaire serait de 1 000 000.
Pour que le télescope spatial James-Webb puisse fonctionner à des températures extrêmement basses, son pare-soleil doit fonctionner à la perfection. La différence de température entre le dessus et le dessous du pare-soleil est d’environ 316 °C (600 °F).
Si l’on faisait fondre tout l’or réparti sur l’énorme miroir de 6,5 mètres de diamètre du télescope spatial James-Webb, cela donnerait environ le volume d’une balle de golf.
Amber Straughn décrit la « précision extraordinaire » des miroirs du télescope spatial James-Webb :
Comme il est trop grand pour être lancé dans son état déployé, le télescope spatial James-Webb sera plié comme un origami. Une fois que le télescope sera dans l’espace, son déploiement prendra 2 semaines.
Amber Straughn décrit les « 2 semaines de terreur » du processus de déploiement du télescope spatial James-Webb :
Le scientifique principal responsable du télescope spatial James-Webb est John Mather, lauréat d’un prix Nobel. Le mot « Explore » qui apparaît au sommet de la page d’accueil du site Web de la NASA pour le télescope est l’écriture manuscrite de John Mather.
Malgré une grande ressemblance, le télescope spatial James-Webb n’est pas un Destroyer Stellaire.
Visionnez la conférence publique complète prononcée par Amber Straughn à l’Institut Périmètre :
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