L’univers est-il un hologramme?
Des données d’observation décrites dans Physical Review Letters pourraient mettre en lumière de nouveaux aspects de la gravitation quantique.
Phase holographique
La physique de l’univers primitif laisse une empreinte sur le rayonnement fossile.
Formation d’étoiles et de galaxies dans l’univers longtemps après sa naissance
Selon de nouvelles recherches sur l’émergence de l’espace et du temps, l’univers aurait pu émerger d’un « hologramme » bidimensionnel.
Une équipe internationale de chercheurs du Royaume-Uni, d’Italie et du Canada — dont Niayesh Afshordi, de l’Institut Périmètre et de l’Université de Waterloo — laisse entendre que les idées conventionnelles sur le fonctionnement de l’univers pourraient devoir être reconsidérées.
« Nous proposons le concept d’univers holographique, modèle du Big Bang très différent de celui, généralement accepté, qui repose sur la gravité et l’inflation cosmique », a déclaré M. Afshordi dans un communiqué de l’Université de Waterloo. « Chacun de ces modèles formule des prédictions distinctes, que nous pourrons tester à mesure que nos données et notre compréhension théorique s’amélioreront — le tout d’ici les 5 prochaines années. » [traduction]
Alors que la notion d’univers holographique est apparue il y a plusieurs décennies, les recherches récemment publiées fournissent des données d’observation qui appuient un modèle holographique bidimensionnel de l’univers.
De telles données pourraient faire progresser le domaine de la gravitation quantique, qui vise à faire le pont entre les 2 piliers de la physique moderne : la mécanique quantique et la théorie de la gravitation d’Einstein.
« La clé de la gravitation quantique réside dans la compréhension de la théorie des champs avec une dimension de moins, a affirmé M. Afshordi. L’holographie est comme une pierre de Rosette qui donne la traduction de théories quantiques des champs connues sans gravitation et le territoire inexploré de la gravitation quantique elle-même. » [traduction]
Lire l’article paru dans Physical Review Letters, ainsi qu’une explication plus complète de ces recherches dans Phys.org.